212018Mar
Les risques de la Communication interventriculaire (CIV) chez les nouveau-nés

Pathologie présente à la naissance, sa gravité va varier en fonction des situations. La communication interventriculaire (CIV) fait partie des cardiopathies congénitales qui nécessitent une prise en charge importante afin d’éviter toute complication. Ce type d’anomalies est présent dans environ 5% des naissances.

Quelles sont les caractéristiques de la Communication interventriculaire ?

La communication interventriculaire correspond à un défaut de fermeture de la cloison entre les ventricules droit et gauche du cœur. Cette anomalie affecte directement la circulation sanguine au niveau du cœur. Il faut savoir que cette pathologie est principalement présente chez les filles. Généralement, la communication interventriculaire est isolée, mais dans certains cas, elle s’inscrit dans un groupe plus large d’anomalies chromosomiques.

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Cette pathologie dérègle donc la bonne circulation sanguine entre les ventricules droit et gauche du cœur. En fonction des cas, la localisation et la gravité de cette communication interventriculaire sont variables. Du fait que la taille de cette pathologie et sa localisation sont variables, la gravité est différente selon les personnes atteintes : bénin, disparation dans les semaines suivant la naissance, forme grave nécessitant une intervention chirurgicale.

Communication interventriculaire (CIV) chez les nouveau-nés

Quels sont les symptômes ?

Dans les cas de communication interventriculaire les moins graves, il n’y a pas de symptômes apparents. Les symptômes de la maladie sont caractérisés par un shunt entre les ventriculaires gauche et droit dans les cas les plus graves. La présence de la communication interventriculaire chez le nouveau-né se traduit par différents signes : respiration difficile, essoufflement, difficultés pour la prise alimentaire, croissance lente, exposition plus importante aux surinfections bronchiques. La découverte de cette maladie peut être faite par la présence d’un souffle en continu chez le nouveau-né.

Quel sont les examens à réaliser ?

Dans le cas où la présence d’une communication interventriculaire est soupçonnée, il est essentiel de réaliser différents examens afin de diagnostiquer précisément la localisation et la gravité de la pathologie. Parmi ces examens, on retrouve : l’électrocardiogramme, radiographie des poumons, échographie cardiaque, écho doppler.

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La réalisation de cette batterie d’examens va permettre d’évaluer au mieux les risques liés à la pathologie et ainsi de mettre en place un traitement médical et une prise en charge adaptée. En fonction des cas et de la gravité de la communication interventriculaire, la prise en charge va être différente. Dans tous les cas, un suivi médical régulier doit être mis en place afin d’éviter toute mauvaise surprise par la suite.

La communication interventriculaire est donc une maladie rare mais qui peut avoir des effets sévères sur le bon développement du nouveau-né. Afin de réduire au maximum les risques liés, une prise en charge rapide et précise doit se faire dans les plus brefs délais.



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