Obésité – L’obésité désigne un poids corporel excessif, influencé par divers facteurs et entraînant une prise de calories supérieure aux besoins du corps humain.
Sommaire :
L’obésité en général
Ces facteurs peuvent être les suivants : inactivité physique, alimentation, patrimoine génétique, mode de vie, contexte ethnique et socio-économique, exposition à certains produits chimiques, certains problèmes de santé et utilisation de certains médicaments.
L’obésité augmente les risques d’un grand nombre de troubles comme la diabète, l’hypertension artérielle, les problèmes cardiaques, certains cancers, et peut causer un décès prématuré.
Afin de traiter l’obésité, il est important d’accroitre son niveau d’activité et de diminuer l’apport en calories. En perdant de 5 à 10 % de son poids, on peut réduire les problèmes liés au poids comme le diabète, une hypertension artérielle et un taux de cholestérol élevé.
En cas de sévère obésité et de graves problèmes y étant associés, une opération peut s’avérer nécessaire.
L’indice de masse corporelle
L’indice de masse corporelle (IMC) est utilisé afin de déterminer le surpoids et l’obésité. L’IMC correspond au poids en kilogrammes divisé par la taille en mètres carrés.
- Un surpoids est en général défini par un IMC compris entre 25 et 29,9
- L’obésité est définie par un IMC compris entre 30 et 39,9
- L’obésité sévère est définie par un IMC supérieur ou égal à 40
En Asie ainsi que chez certains autres groupes ethniques, l’IMC correspondant à un poids correct et à un surpoids se veut légèrement inférieur. Avec l’IMC, il n’existe pas de différence entre tissu musculaire (masse musculaire) et tissu adipeux. Ainsi, certaines personnes peuvent être classées dans la catégorie « obèse » alors que leur pourcentage de graisse corporelle est particulièrement bas. Certains individus, les culturiste par exemple, ont un IMC très élevé car leur masse musculaire se veut importante. Ceux-ci ne sont donc aucunement obèses.
Dans le monde, l’obésité est de plus en plus répandue. Elle est d’ailleurs très courante aux Etats-Unis. Plus de 36 % des adultes sont obèses et plus de 25 % des enfants et adolescents sont en situation de surpoids ou obésité. L’obésité sévère est également devenue plus courante.
Il est plus aisé de prévenir l’obésité que de la traiter. Dès lors que trop de poids a été pris, l’organisme se montre résistant à la perte de poids. En effet, quand une personne suit un régime ou réduit le nombre de calories consommées, le corps compense en augmentant l’appétit et en diminuant le nombre de calories dépensées au repos.
Obésité : les causes
L’obésité est causée par une combinaison de facteurs, comme le manque d’activité physique, l’accès accru à des aliments très caloriques et la présence de gènes de susceptibilité. L’obésité est cependant le plus souvent provoquée par une consommation de calories plus importante que les besoins de l’organisme sur une période prolongée.
L’excédent de calories se stocke sous forme de graisse (tissu adipeux) dans le corps. Le nombre de calories nécessaire pour un personne peut varier selon l’âge, le sexe, le niveau d’activité et le métabolisme au repos (métabolisme basal). Le métabolisme basal désigne la quantité de calories brûlées par l’organisme au repos. Il est déterminé par la quantité de tissu musculaire (masse maigre) et par le poids total de la personne.
Des modifications dans les bactéries étant habituellement présentes dans le système digestif peuvent accroitre les risques d’obésité. Si celles-ci aident l’organisme à digérer les aliments, en cas modifications, le type de bactéries et leur nombre dans la flore intestinale peuvent altérer sa façon de transformer les aliments.
Les substances obésogènes sont des composés chimiques perturbant le développement et le métabolisme. Il peut s’agir de fumée de cigarette, bisphénol A, pollution de l’air, ignifugeants, phtalates, polychlorobiphényles… Une exposition à ces substances tôt dans la vie peut augmenter les risques de devenir obèse.
Inactivité physique
Dans les pays avancés en technologie, le manque d’activité physique est courant et contribue à accroitre les cas d’obésité. L’occasion de pratiquer des activités physiques a été éliminé par diverses avancées technologiques telles que par exemple les ascenseurs, l’automobile, les télécommandes… Les gens passent plus de temps à des activités sédentaires : utiliser un ordinateur, regarder la télévision, jouer à la console de jeux vidéos…
Le travail est également, de manière générale, devenu plus sédentaire : les tâches administratives et les emplois de bureau ont pris de l’ampleur face au travail manuel. Une personne sédentaire consomme moins de calories qu’une personne active et, par conséquent, a besoin d’ingérer moins de calories. Ainsi, sans réduire son apport calorique, elle prend du poids.
Régime alimentaire
Les aliments contenant de nombreuses calories dans un faible volume favorisent la prise de poids. La majorité de ceux-ci contiennent davantage de glucides transformés, de matière grasse et moins de fibres. Les matières grasses se veulent naturellement denses en énergie. Les lipides comptent 9 calories par gramme contre seulement 4 pour les protéines. Notez que les aliments à forte densité énergétique sont fort répandus dans les pays développés.
Les plats préparés, tels que ceux de la restauration rapide et les collations présentes dans les distributeurs automatiques, contribuent à accroitre l’incidence de l’obésité. Les boissons à forte teneur calorique, comme les sodas, les jus et un grand nombre de boissons à base de café, tout comme l’alcool, y contribuent également de façon significative. Un soda ou une bouteille de bière de 35 cl contient par exemple 150 calories et une boisson à base de café (avec crème et sucre) ou encore un smoothie aux fruits peut en contenir 500 ou plus.
Le sirop de maïs, qui contient beaucoup de fructose (utilisé afin de sucrer de nombreuses boissons en bouteilles) est généralement pointé du doigt comme pouvant causer une obésité.
Aussi, les portions de grande taille proposées dans les restaurants (assiettes, boissons…) encouragent les personnes à la suralimentation. Et ils sont bien souvent préparés d’une façon ajoutant des calories. C’est ainsi que les gens consomment plus de calories qu’ils ne le devraient.
Assurance emprunteur et obésité
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Les Gènes obésités
L’obésité a tendance a concerner toute la famille. En effet, certaines familles partagent les gènes et également l’environnement, cela rendant difficile la distinction entre ces deux influences. Les gènes peuvent avoir une incidence sur la vitesse à laquelle le corps brûle les calories au repos et durant l’exercice. Ils peuvent influencer l’appétit et donc aussi sur la nourriture consommée. Cette influence est plus marquée sur les zones où la graisse corporelle a tendance s’accumuler (taille et abdomen) que sur le volume de graisse s’accumulant. Il existe un grand nombre de gènes influençant le poids. Cependant, l’effet de chaque gène est particulièrement réduit. Une obésité est peu souvent causée par une anomalie dans un seul gène.
Il est rare qu’une mutation dans les gènes suivants conduise à une obésité
Le gène du récepteur de la mélanocortine 4
- Les récepteurs sont des structures se situant en surface des cellules, inhibant ou déclenchant une action dans la cellule lorsque certaines substances, tels que des messagers chimiques, s’y lient. Les récepteurs de la mélanocortine 4 se situent dans le cerveau. Ils ont pour rôle d’aider le corps à réguler l’énergie qu’il utilise. Une mutation dans ce gène peut être responsable d’obésité pour 1 à 4 % des enfants.
Le gène ob
- Il contrôle la production de la leptine, une hormone que les cellules adipeuses synthétisent. La leptine interagit dans le cerveau avec les récepteurs dans l’hypothalamus, qui est la région aidant à la régulation de l’appétit. Le message que véhicule la leptine est de diminuer les apports alimentaires et d’accroitre le volume de calories brûlées. En cas de mutation du gène ob, la production de leptine est bloquée, ce qui peut causer une obésité sévère pour certains enfants. Il est alors nécessaire d’administrer de la leptine pour réduire le poids corporel jusqu’à des valeurs correctes.
Généralités
- Certaines caractéristiques peuvent accroitre les risques de surpoids ou obésité :
- Certaines ascendances ethniques et raciales (noirs, hispaniques et les habitants des îles du pacifique)
- Un faible niveau d’éducation
- Les cas d’obésité durant l’enfance, tendant à persister à l’âge adulte
- Les événements perturbateurs durant l’enfance ou les antécédents de violence, sexuelle, physique ou verbale
Grossesse et ménopause
Il est tout à fait habituel et nécessaire de prendre du poids pendant la grossesse. Il arrive toutefois qu’elle soit le début de problèmes de poids si les femmes ne retrouvent ensuite pas leur poids initial. En moyenne, 15 % des femmes prennent 10 kg ou plus de façon définitive à chaque grossesse. Deux grossesses rapprochées peuvent intensifier cette prise de poids. L’allaitement aide les femmes à retrouver leur poids d’avant la grossesse.
Dans le cas d’une femme enceinte qui est obèse ou fumeuse, la régulation du poids de l’enfant peut être perturbée, ce qui contribue à une prise de poids dans l’enfance comme après.
Après la ménopause, de nombreuses femmes peuvent prendre du poids, cela pouvant être notamment causé par une activité réduite. Un changement hormonal peut induire une redistribution des graisses s’accumulant autour de la taille. Les graisses se situant à cet endroit augmentent les risques de problèmes de santé.
Vieillissement
Une obésité s’accentue avec l’âge. En vieillissant, la composition de l’organisme peut changer, avec une diminution de la masse musculaire. Le pourcentage de graisse est alors plus élevé et le métabolisme basal baisse car les muscles brûlent les calories.
Mode de vie
Se priver ou manque de sommeil (correspond en général à moins de 6 à 8 heures par nuit) peut causer une prise de poids. L’absence de sommeil entraîne en effet des changements hormonaux augmentant l’appétit et l’envie de consommer des aliments hautement énergétiques. Arrêter le tabac provoque aussi le plus souvent une prise de poids. La nicotine diminue l’appétit et accélère le métabolisme. Quand une personne arrête la nicotine, elle peut se mettre à plus manger et son métabolisme est réduit, cela réduisant le nombre de calories brûlées.
Hormones
Dans de rares cas, les troubles hormonaux (syndrome de Cushing ou syndrome des ovaires polykystiques) peuvent entraîner une obésité.
Troubles de conduite alimentaire
Il existe deux troubles alimentaires associés à l’obésité : la boulimie et la fringale nocturne.
Médicaments
Un grand nombre de médicaments utilisés dans le traitement des troubles courants peuvent conduire à une prise de poids : anticonvulsivants, antidépresseurs, antihypertenseurs, corticoïdes…
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