Syndrome de Kawasaki – Le syndrome de Kawasaki (ou syndrome mucocutané des ganglions lymphatiques) désigne un problème de santé infantile. Les artères de taille moyenne de l’ensemble du corps enflent, entraînant une inflammation, notamment les artères coronaires permettant d’alimenter le cœur en sang.
Le syndrome de Kawasaki se traite de façon efficace et, pour le plus grand nombre des enfants atteints, le rétablissement est complet. Pour d’autres, il peut y avoir des lésions cardiaques durables pouvant causer d’autres types d’affections du cœur au cours de leur vie.
Sommaire :
Les complications
S’il n’est pas traité, le syndrome de Kawasaki peut provoquer d’autres types de problèmes cardiaques :
- L’inflammation peut causer un affaiblissement des parties de la paroi des artères coronaires et entraîner leur gonflement (anévrisme).
- Une formation de caillots sanguins peut exister dans les zones affaiblies et élargies, celant bouchant l’artère eu pouvant causer une coronaropathie, une hémorragie interne ou une crise cardiaque.
- Une inflammation peut se déclencher dans les muscles cardiaques (myocardite)
- Le syndrome de Kawasaki peut entraîner des troubles du rythme cardiaque (arythmie)
- Il peut aussi provoquer une cardiopathie valvulaire (valvulopathie)
S’il est vrai qu’il existe un traitement efficace, le syndrome de Kawasaki peut ainsi encore entraîner ces problèmes cardiaques chez un très faible pourcentage d’enfants.
Syndrome de Kawasaki : les personnes à risque
Le plus souvent, les enfants atteints par ce problème de santé sont âgés de moins de 5 ans. Ceux de plus de 8 ans se veulent rarement atteints. Cette affection est plus courante chez les garçons que les filles. Elle peut se manifester chez les personnes de tous groupes raciaux et ethniques, mais reste tout de même plus fréquente chez les asiatiques.
Causes
Ce qui peut causer le syndrome de Kawasaki n’est à ce jour pas identifié. Il semble toutefois que cela ne soit pas contagieux. En matière de recherche, les études réalisées n’ont décelé aucune bactérie, ni virus entraînant le problème de santé. Celui-ci pourrait être causé par une combinaison de facteurs environnementaux (comme par exemple une exposition à plusieurs bactéries ou virus) et de facteurs génétiques.
Symptômes
Les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
- Une fièvre pendant plus de 3 à 5 jours
- Une éruption cutanée sur le tronc du corps ou dans la zone de l’aine
- Les paumes des mains et plantes des pieds rouges et enflées
- L’irritation et rougeur du blanc des yeux
- Une rougeur, sécheresse et irritation de la langue, des lèvres, de la bouche et de la gorge
- Un gonflement des ganglions lymphatiques dans le cou
Les autres symptômes pouvant être constatés chez l’enfant atteint sont :
- Une irritabilité
- Des vomissements
- La diarrhée
- Des douleurs au ventre
- Des douleurs articulaires
- Une diminution d’énergie
- Diagnostic
Afin de diagnostiquer l’affection, le médecin doit procéder à l’évaluation des symptômes et des antécédents médicaux de l’enfant atteint et lui faire passer un examen de santé complet. Si aucun test spécifique n’existe pour permettre la reconnaissance et le diagnostic du syndrome, certains tests permettent de venir confirmer le diagnostic, dont notamment :
- Une analyse de l’urine afin d’écarter d’autres pathologies
- Des tests sanguins
- Un électrocardiogramme (ECG)
- Un échocardiogramme
Traitement
Le traitement consiste en la prise de médicaments :
L’acide acétylsalicylique (l’AAS ou aspirine) est utilisé pour traiter la fièvre, les éruptions cutanées, l’inflammation articulaire et la douleur. Il empêche aussi la formation de caillots sanguins.
L’immunoglobuline intraveineuse (IgIV) est une protéine immunitaire portant le nom de gammaglobuline. Celle-ci est administrée par voie intraveineuse. En l’administrant dès les premiers symptômes, dans les 10 jours qui suivent le début de la fièvre, il a été démontré que les risques de complication cardiaque sont réduits.
Généralement, l’AAS n’est pas administrée à un enfant car elle provoquerait un enflement du foie et du cerveau (syndrome de Reye). Mais, dans le cas du syndrome de Kawasaki, une exception est faite. Le médicament doit tout de même être donné par un médecin. Il est probable que l’enfant doive rester à l’hôpital durant son traitement.
Rétablissement
Après un diagnostic de problème au cœur, il est compréhensible de s’inquiéter ou d’avoir peur pour votre enfant. Nous vous recommandons de trouver du réconfort auprès d’un membre de votre famille, d’une amie, d’un médecin, d’un psychologue ou encore d’un groupe de soutien. Il est en effet important que vous exprimiez vos ressentis, vos émotions…
S’assurer et emprunter en cas de risque aggravé de santé
En cas de problème de santé aggravé et que vous souhaitez emprunter afin de devenir propriétaire, cela peut vous compliquer l’obtention de votre crédit immobilier du fait que l’assurance groupe bancaire ne soit pas conçue pour couvrir les risques élevés. Ainsi, si vous souffrez d’un problème cardiaque, la banque pourra refuser de vous assurer et donc de vous accorder le prêt souhaité. Cependant, il existe une possibilité : opter pour la délégation d’assurance.
Une délégation d’assurance consiste à souscrire une autre assurance que celle présentée par le prêteur, cela grâce à la mise en concurrence d’assureurs externes. Cela permet d’accéder à des offres d’assurances individuelles dont les contrats sont établis sur mesure, en fonction de votre profil et des risques que vous pouvez représenter pour l’assureur. Si certains assureurs ne souhaitent pas couvrir les risques aggravés, d’autres peuvent tout de même le proposer, moyennant le paiement d’une surprime.
Et si vous ne parvenez pas à trouver une assurance emprunteur pour garantir votre crédit, sachez qu’il existe la convention Aeras (s’assurer et emprunter en cas de risque aggravé de santé). Ce dispositif se déclenche automatiquement dès un premier refus d’assurance et permet jusqu’à deux nouvelles études de votre dossier par des spécialistes afin de trouver une solution pour vous assurer.
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